DES MOTS RIEN QUE DES MOTS

DES MOTS RIEN QUE DES MOTS

DOUCE FLEUR

 

 

Sous l’ombre voluptueuse de minuit

Tu m’as ouvert tes pétales

 

Sous l’ombre voluptueuse du zénith de l’ombre

Tu m’as ouvert ton mystère

 

Et comme le vent

J’ai parcouru ton immense forêt sombre

Aux fleurs enchevêtrées

 

Et comme une abeille

J’ai sucé le doux nectar de tes douces fleurs

 

J’ai foulé de mon pied le labyrinthe de ton corps de volupté

J’ai foulé de mon pied ivre de sensation ta terre sacrée

 

J’ai câliné l’écorce de ton arbre,

Je me suis courbé devant sa grandeur

 

J’ai voulu vivre en toi !

Tu étais si sombre

Tu étais si moite

Tu étais si humide

Dans ton corps en transe

Ô quel plaisir !

 

Tu m’as dit reste contre moi

Tu m’as dit serres moi dans tes bras

Et comme l’écorce et l’arbre

Nous nous sommes unis jusqu'à la naissance de l’aube (du jour).



16/06/2010
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